L'épigénétique se définit comme étant l'étude des changements qui se produisent sur les chromosomes sans affecter la séquence de l'ADN et qui mènent à des phénotypes hériditaires. Ces changements épigénétiques consistent principalement en l'installation de marques épigéniques (groupements méthyle, acétyle, ubiquityle, sumoyle) sur les queues des histones (lysines, arginines) ou sur l'ADN. Ces transformations sont effectuées par des enzymes épigénétiques nommées writers. Les marques sont ensuite lues par des protéines nommées readers pour ainsi générer une réponse cellulaire. Lorsque la marque n'est plus nécessaire, celle-ci est retirée par des enzymes nommées erasers. Ces modifications épigénétiques permettent de modifier le niveau de compaction des gènes afin qu'ils soient accessibles (euchromatine) ou non accessibles pour la transcription (hétérochromatine). L'orchestration délicate et complexe de ces processus épigénétiques permet entre autre la régulation de fonctions cellulaires fondamentales telle que la différenciation cellulaire.
L'épigénétique se définit comme étant l'étude des changements qui se produisent sur les chromosomes sans affecter la séquence de l'ADN et qui mènent à des phénotypes hériditaires. Ces changements épigénétiques consistent principalement en l'installation de marques épigéniques (groupements méthyle, acétyle, ubiquityle, sumoyle) sur les queues des histones (lysines, arginines) ou sur l'ADN. Ces transformations sont effectuées par des enzymes épigénétiques nommées writers. Les marques sont ensuite lues par des protéines nommées readers pour ainsi générer une réponse cellulaire. Lorsque la marque n'est plus nécessaire, celle-ci est retirée par des enzymes nommées erasers. Ces modifications épigénétiques permettent de modifier le niveau de compaction des gènes afin qu'ils soient accessibles (euchromatine) ou non accessibles pour la transcription (hétérochromatine). L'orchestration délicate et complexe de ces processus épigénétiques permet entre autre la régulation de fonctions cellulaires fondamentales telle que la différenciation cellulaire.
Chimie organique et Médicinale
Groupe Gagnon
Chimie du Bismuth
Synthèse d'organobismuths

Le bismuth occupe la 83ième position du tableau périodique. Cet élément est non seulement le dernier membre naturel de la famille des pnictogènes mais aussi l'atome
stable non radioactif le plus lourd du tableau
périodique. Contrairement à ses voisins immédiats
tel que le plomb, l'étain, l'antimoine, le tellure
et le polonium, le bismuth possède une faible
toxicité, ce qui a permis son usage en
chimie pharmaceutique ainsi que dans le
développement de réactions plus
respectueuses de l'environnement
dites "vertes".
Les réactifs de type
organobismuth sont des espèces
organométalliques qui contiennent une ou
plusieurs liaisons C–Bi. Les organobismuths
possèdent des propriétés très vastes peu
retrouvées dans d'autres éléments du bloc p
tel que la capacité d'avoir l'atome de Bi à
l'état d'oxydation +3 ou +5, la capacité d'accomoder
jusqu'à 6 groupements et de générer des espèces
neutres, anioniques, cationiques ou dicationiques.
Notre aventure dans la chimie du bismuth a commencé avec la publication en 2007 de la première synthèse du tricyclopropylbismuth cPr3Bi et de son usage dans la première réaction de N-cyclopropylation d'amides, d'indoles et autres hétérocycles possédant une liaison N–H. Depuis, nous avons rapporté la synthèse d'une multitude de triaryl et trihétéroarylbismuths par l'addition de réactifs de Grignard sur le trichlorure de bismuth. Plusieurs de ces espèces ont été cristallisées et ont révélé des angles de liaison C–Bi–C de 90° ainsi que différents modes d'empilement. Nous avons de plus effectué la transformation de groupements fonctionnels présents sur l'espèce organobismuth démontrant ainsi que la liaison C–Bi est résistante à une vaste gamme de conditions telles que acides, aqueuses, oxidantes ou en présence d'autres organométalliques. Ces espèces ont été utilisées dans diverses réactions catalysées au cuivre et au palladium et menant à la formation de liaisons C–C, C–N, C–O et C–S. Au fil du temps, notre groupe s'est établi comme un chef de file dans le domaine de la chimie du bismuth en publiant près de 20 communications sur le sujet ainsi qu'un article de revue dans Synthesis et dans Science of Synthesis. Récemment, nous avons été invité à commenter un article pour la revue Nature Chemistry. Nous travaillons présentement à augmenter la diversité des triarylbismuths par l'introduction d'autres groupements fonctionnels. Nous effectuons aussi le design d'organobismuths possédant des groupements polyaromatiques ou des ligands spectacteurs non transférables capables de stimuler le transfert des groupements aryles. Nous cherchons aussi à développer des organobismuths possédant des groupements cyclopropyles, alkyles, alcényles et alcynyles.
