L'épigénétique se définit comme étant l'étude des changements qui se produisent sur les chromosomes sans affecter la séquence de l'ADN et qui mènent à des phénotypes hériditaires. Ces changements épigénétiques consistent principalement en l'installation de marques épigéniques (groupements méthyle, acétyle, ubiquityle, sumoyle) sur les queues des histones (lysines, arginines) ou sur l'ADN. Ces transformations sont effectuées par des enzymes épigénétiques nommées writers. Les marques sont ensuite lues par des protéines nommées readers pour ainsi générer une réponse cellulaire. Lorsque la marque n'est plus nécessaire, celle-ci est retirée par des enzymes nommées erasers. Ces modifications épigénétiques permettent de modifier le niveau de compaction des gènes afin qu'ils soient accessibles (euchromatine) ou non accessibles pour la transcription (hétérochromatine). L'orchestration délicate et complexe de ces processus épigénétiques permet entre autre la régulation de fonctions cellulaires fondamentales telle que la différenciation cellulaire.
L'épigénétique se définit comme étant l'étude des changements qui se produisent sur les chromosomes sans affecter la séquence de l'ADN et qui mènent à des phénotypes hériditaires. Ces changements épigénétiques consistent principalement en l'installation de marques épigéniques (groupements méthyle, acétyle, ubiquityle, sumoyle) sur les queues des histones (lysines, arginines) ou sur l'ADN. Ces transformations sont effectuées par des enzymes épigénétiques nommées writers. Les marques sont ensuite lues par des protéines nommées readers pour ainsi générer une réponse cellulaire. Lorsque la marque n'est plus nécessaire, celle-ci est retirée par des enzymes nommées erasers. Ces modifications épigénétiques permettent de modifier le niveau de compaction des gènes afin qu'ils soient accessibles (euchromatine) ou non accessibles pour la transcription (hétérochromatine). L'orchestration délicate et complexe de ces processus épigénétiques permet entre autre la régulation de fonctions cellulaires fondamentales telle que la différenciation cellulaire.
Chimie organique et Médicinale
Groupe Gagnon
Catalyse au palladium
Couplages croisés
Pd
46
Palladium
106,42
Nous avons développé diverses procédures pour effectuer le couplage croisé entre des triarylbismuths, des trialkylbismuths et le tricyclopropylbismuth et des aryles et hétéroaryles halogénés ou triflés. Ces réactions s'effectuent sous des conditions simples et opèrent avec des catalyseurs de palladium disponibles commercialement. Nous avons
démontré que des sels de lithium
ou de rubidium améliorent l'efficacité
des couplages impliquant les
triarylbismuthines. Notre groupe a aussi
démontré que contrairement à
plusieurs autres réactifs R–M,
les trialkylbismuth ne subissent pas
d'élimination d'hydrure bêta dans les
réactions de couplage croisé. Nos
méthodes permettent le transfert de
groupements aryles, alkyles et
cyclopropyles sur des échafaudages
couramment utilisés en chimie
médicinale tout en démontrant une très
grande compatibilité de
groupements fonctionnels.


Notre groupe a aussi développé des méthodes de couplage carbonylatif impliquant des organobismuths. Notre procédure de couplage carbonylatif impliquant les triarylbismuths utilise un catalyseur commercial, le tétrakis(triphénylphosphine)palladium, et fonctionne sous des conditions simples. Le couplage carbonylatif impliquant le tricyclopropylbismuth est le premier exemple de ce type de réaction impliquant un donneur de cyclopropane, donc menant à des arylcyclopropylcétones. Les deux méthodes montrent une très grande tolérance aux groupement fonctionnels.