L'épigénétique se définit comme étant l'étude des changements qui se produisent sur les chromosomes sans affecter la séquence de l'ADN et qui mènent à des phénotypes hériditaires. Ces changements épigénétiques consistent principalement en l'installation de marques épigéniques (groupements méthyle, acétyle, ubiquityle, sumoyle) sur les queues des histones (lysines, arginines) ou sur l'ADN. Ces transformations sont effectuées par des enzymes épigénétiques nommées writers. Les marques sont ensuite lues par des protéines nommées readers pour ainsi générer une réponse cellulaire. Lorsque la marque n'est plus nécessaire, celle-ci est retirée par des enzymes nommées erasers. Ces modifications épigénétiques permettent de modifier le niveau de compaction des gènes afin qu'ils soient accessibles (euchromatine) ou non accessibles pour la transcription (hétérochromatine). L'orchestration délicate et complexe de ces processus épigénétiques permet entre autre la régulation de fonctions cellulaires fondamentales telle que la différenciation cellulaire.
L'épigénétique se définit comme étant l'étude des changements qui se produisent sur les chromosomes sans affecter la séquence de l'ADN et qui mènent à des phénotypes hériditaires. Ces changements épigénétiques consistent principalement en l'installation de marques épigéniques (groupements méthyle, acétyle, ubiquityle, sumoyle) sur les queues des histones (lysines, arginines) ou sur l'ADN. Ces transformations sont effectuées par des enzymes épigénétiques nommées writers. Les marques sont ensuite lues par des protéines nommées readers pour ainsi générer une réponse cellulaire. Lorsque la marque n'est plus nécessaire, celle-ci est retirée par des enzymes nommées erasers. Ces modifications épigénétiques permettent de modifier le niveau de compaction des gènes afin qu'ils soient accessibles (euchromatine) ou non accessibles pour la transcription (hétérochromatine). L'orchestration délicate et complexe de ces processus épigénétiques permet entre autre la régulation de fonctions cellulaires fondamentales telle que la différenciation cellulaire.
Chimie organique et Médicinale
Groupe Gagnon
Dérivatisation d'acides
aminés
Développement de réactions d'arylation des chaînes latérales d'acides aminés
L'accès à des méthodes permettant de modifier des acides aminés par l'installation de petits groupements est important en chimie organique et particulièrement en chimie médicinale où les peptides occupent une place croissante dans le développement de médicaments. Plusieurs méthodes sont disponibles pour aryler les chaînes latérales nucléophiles d'acides aminés mais celles-ci présentent parfois des désavantages tel que la nécessité de chauffer à de hautes températures ou des limitations au niveau du type de groupement aryle pouvant être transféré. Ainsi, il existe toujours un besoin pour des méthodes additionnelles permettant d'effectuer ces transformations. Notre groupe travaille au développement de méthodes d'arylation de chaînes latérales nucléophiles d'acides aminés tels que la cystéine, la tyrosine et la tryptophane. Nos méthodes s'inspirent de nos travaux sur l'arylation de phénols et indoles utilisant les organobismuths ainsi que d'autres méthodes de la littérature.

Récemment, nous avons développé des conditions pour aryler sélectivement la fonction indole de la tryptophane. La méthode fonctionne sous des conditions douces sous simple atmosphère d'air et montre une grande étendue au niveau du groupement aryle ainsi qu'une excellente tolérance aux groupements fonctionnels. Des travaux sont en cours pour déterminer la hiérachie de réactivité des différents acides aminés. L'ordre intrinsèque de réactivité de chaque acide aminé permettra d'étudier la régiosélectivité de la réaction dans le contexte de courts peptides possédant plusieurs acides aminés réactifs.
